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Orchestre national du Capitole – Cornelius Meister (direction)

by Bruno del Puerto

Cornelius Meister et Benjamin Grosvenor, deux retours très attendus

Le concert donné par l’Orchestre national du Capitole le 23 octobre prochain retrouve deux artistes déjà connus et très appréciés à Toulouse. Le chef d’orchestre allemand Cornelius Meister s’est déjà produit à plusieurs reprises à la direction de la phalange toulousaine, et le jeune pianiste britannique Benjamin Grosvenor a notamment été l’invité du festival Piano aux Jacobins.

Cornelius Meister © Marco Borggreve

Cornelius Meister a fait ses débuts à l’Opéra de Hambourg à l’âge de 21 ans, engagement suivi de ceux au Bayerische Staatsoper de Munich, au Deutsche Oper de Berlin, au Semperoper de Dresde, au Theater an der Wien de Vienne, au Nouveau Théâtre national de Tokyo, à l’Opéra de San Francisco, à l’Opéra royal de Danemark et au Royal Opera House-Covent Garden de Londres. Il dirige également régulièrement au Staatsoper de Vienne et au Teatro alla Scala de Milan. Cornelius Meister est le Directeur Musical du Staatsoper et du Staatsorchester de Stuttgart depuis 2018.

A partir de 2017, il est également Premier Chef Invité du Yomiuri Nippon Symphony Orchestra. Récemment récompensé d’un « OPUS Klassik » dans la catégorie « Chef de l’année », d’un International Classical Music Award dans celle de l’« Enregistrement symphonique de l’année » pour son cycle complet des Symphonies de Bohuslav Martinů, « Diapason d’Or » et « German Record Critics’ award » pour son DVD de Werther (Jules Massenet) enregistré à l’Opéra de Zurich. Il est aujourd’hui l’un des chefs les plus en vue de sa génération.

Il dirigera à Toulouse un programme comprenant des œuvres de Janáček, Beethoven et Dvořák. La Suite d’orchestre de l’opéra La Petite Renarde rusée de Leoš Janáček dont l’autre opéra Jenůfa sera donné cette saison au Théâtre du Capitole, ouvrira le concert. La grande et belle Symphonie n° 8 en sol majeur, dite « Tchécoslovaque » du fait des inspirations populaires qui la nourrissent, conclura le programme. Entre ces deux œuvres fortes d’Europe de l’Est, le jeune pianiste britannique Benjamin Grovesnor sera le soliste du Concerto pour piano et orchestre n° 1 en ut majeur de Beethoven.

Benjamin Grosvenor © Andrej Grilc

Celui qui fut une révélation du festival Piano Jacobins 2013 est né en 1992 dans le comté d’Essex. Benjamin Grosvenor est le cadet d’une fratrie de cinq garçons. Dès l’âge de six ans, il a débuté des études musicales sous l’autorité de sa mère, professeure professionnelle de piano. En mai 2003, il donne un premier récital en solo. La même année, il joue le Concerto pour piano nº 21 de Mozart avec le Westcliff Sinfonia. En 2012 il obtient son diplôme à la Royal Academy of Music et reçoit le « Queen’s Award for Excellence » du meilleur étudiant. La même année, il remporte deux Gramophone Awards : le « Instrumental Award » et le « Young Artist Award », devenant ainsi le plus jeune double lauréat de l’histoire de cette distinction. Depuis, il est à l’affiche de nombreux récitals et concerts dans de nombreuses villes européennes, américaines et canadiennes. Benjamin Grosvenor est artiste en résidence au prestigieux Wigmore Hall de Londres avec trois projets différents lors de la saison 2021/22.

Serge Chauzy


Orchestre national du Capitole

samedi 23 octobre 2021

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