Éric Dupond-Moretti monte sur scène au Casino Barrière de Toulouse le jeudi 19 juin 2025 à 20h30 avec un second spectacle intitulé J’ai dit oui !. Après quatre années passées comme ministre de la Justice, l’ancien avocat pénaliste, star des acquittements, en dévoile les coulisses. Mis en scène par Philippe Lellouche, ce seul-en-scène aborde sans fard les arcanes du pouvoir.
Le ténor du barreau devenu Garde des Sceaux se livre sans filtre. Entre crises politiques et lois votées, l’homme derrière le costume se raconte avec sincérité. À Toulouse, lors de cette soirée, c’est un dialogue direct qu’il engage avec le public.
Du barreau à Matignon, un parcours à nu
Éric Dupond-Moretti n’est pas un inconnu pour les Toulousains. Pendant 35 ans, il a plaidé dans des affaires marquantes, dont celle très médiatisée de Suzanne Viguier. En 2019, son premier spectacle Éric Dupond-Moretti à la barre a rencontré un franc succès avec ses récits de prétoire. Ministre de la Justice de 2020 à 2024, il a affronté controverses et tensions judiciaires. « Les choses sont plus complexes que cela », déclarait-il dans une interview à Midi Libre. J’ai dit oui !, écrit de sa main, prend le relais en 2025. Philippe Lellouche, également auteur de Le Jeu de la Vérité (1 & 2), l’encourage à livrer une version inédite de son expérience gouvernementale.
Toulouse, témoin d’un Moretti intime
Surnommé « Acquittador », l’ex-avocat reconverti en comédien sait captiver une salle : son premier seul-en-scène l’a prouvé. Ce second opus mêle sérieux et humour, confidences et anecdotes. Les spectateurs toulousains découvriront les coulisses de lois emblématiques, de crises traversées, et même de règlements de comptes, noms à l’appui. Compagnon d’Isabelle Boulay – interprète du tube Parle-Moi –, l’amoureux du contradictoire se dévoile avec une intensité renforcée par l’intimité du Casino Barrière.
Le jeudi 19 juin 2025, Acquittador ne joue pas un rôle : il dépose son costume de ministre sur les planches. Lui qui a tutoyé les sommets du pouvoir revient face au public, là où les mots pèsent souvent plus que les fonctions.