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Philippe Hugon • Les goûts des autres

by Bruno del Puerto

Des personnalités toulousaines dévoilent à Culture 31 leurs goûts, leurs passions, leurs jardins secrets, le tout devant l’objectif de Pierre Beteille.

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S’il est né à Pau en 1963, a grandi à Montauban et a suivi ses études à Bordeaux, c’est à Toulouse que Philippe Hugon s’est installé et vit depuis 1986. Homme de mots et d’images, il s’est d’abord lancé dans le monde de la communication en tant que concepteur rédacteur free lance pour des agences de la ville tout en écrivant dans La Dépêche sur l’histoire locale. En 2000, il se consacre au journalisme en étant embauché à La Dépêche. Il y lance et anime un hebdomadaire éco durant cinq ans puis dirige la rédaction en chef de Toulouse Mag pendant quatre ans. En 2010, il crée l’agence de production audiovisuelle Veni Vidi Prod. Parallèlement à ces activités, Philippe Hugon a publié plusieurs ouvrages parmi lesquels Histoires vécues et insolites de Toulouse (plusieurs fois réédité aux éditions Privat) et des romans historiques. Après Pour les plaisirs du roi paru en 2011 chez Flammarion, il a ainsi signé une trilogie romanesque aux éditions De Borée initiée par Le Pacte des gueux, prolongée par La Mécanique de l’Ange et récemment conclue par Les Possédés de Saint-Médard.

Ce que vous préférez dans la production audiovisuelle ?
La société que j’anime avec Vanessa, ma compagne, est spécialisée dans le marketing et la communication. Mais même dans ce secteur, produire un film, cela reste trouver le moyen de bien raconter une histoire. C’est ce que j’aime.

Ce que vous aimez le moins ?
Les clients qui oublient trop le réel et qui veulent que l’on raconte une histoire artificielle. Un monde où le ciel est toujours bleu, où les enfants sont blonds, où l’on meurt en souriant… Je plaisante… Enfin pas vraiment.

Ce que vous aimez dans le journalisme ?
Ce qui existe de moins en moins : le point de vue critique. A savoir cette capacité à ne pas uniquement « rapporter » des faits. Le conformisme, la pensée mainstream ou la paresse intellectuelle mine ce métier.

Quand vous écrivez un roman, vous avez besoin de…
De me fonder sur un tissu de faits parfaitement incontestables historiquement afin de mieux donner vie à la fiction de mes intrigues où de mes personnages. C’est le bonheur du faussaire que de créer de l’authentique.

Ce qu’il y a de progressiste en vous ?
Le goût pour la révolution.

De conservateur ?
Le goût pour la monarchie.

Votre personnage historique favori ?
Un écrivain, Alexandre Dumas.

Votre personnage de fiction préféré ?
Edmond Dantès.

Le métier que vous auriez pu exercer ?
Comédien.

Le don ou le talent que vous aimeriez avoir ?
Musicien.

Le défaut pour lequel vous avez de l’indulgence ?
Avoir le sang chaud.

Le conseil que vous n’avez pas suivi ?
Faire des économies…

Le film dont vous ne vous lassez pas ?
Barry Lyndon de Stanley Kubrick.

Votre livre de chevet ?
Hum… Choix difficile… Il y a match entre la trilogie des Trois mousquetaires de Dumas et celle du Seigneur des anneaux de Tolkien…

La musique ou la chanson qui ne vous quitte pas ?
La chanson de La Reine des neiges : « Libérée… Délivrée… Je ne mentirai plus jamais… ». Ma fille de cinq ans la chante en boucle…

Votre série télévisée préférée ?
Les Soprano.

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Le cadeau que vous offrez le plus souvent ?
Des fleurs, toujours à la même.

La boisson qui vous rend meilleur ?
Le vin, je crois.

Votre plat favori ?
Poulpe à la galicienne.

L’odeur qui vous enivre ?
L’odeur d’une nuit d’été.

La mode qui vous laisse indifférent ?
Le port de la casquette.

Votre usage des réseaux sociaux ?
Aucun, excepté X, ex-twitter.

Un paysage ou un lieu qui vous apaise ?
Les villes côtières.

Le pays ou la ville où vous pourriez vivre ?
Espagne, Italie, Grèce…

Le voyage dont vous rêvez ?
Le tour complet de la Méditerranée avec ma compagne et ma fille.

Ce que vous préférez à Toulouse ?
La majesté du Pont-Neuf.

Ce que vous aimez le moins ?
Que ce ne soit pas un port de Méditerranée …

Votre devise ?
« Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul… », Cyrano.

Coup de cœur
« Mon coup de cœur va à un restaurant libanais, O Saj, rue Gambetta, une perle qui propose des galettes traditionnelles. L’endroit est réputé comme étant l’un des meilleurs du sud de la France pour la qualité de ses galettes, mais aussi, il vaut le détour pour la gentillesse et l’extraordinaire humour de son patron, Wadih, accompagné de sa femme Mary. Une authentique ambiance du Liban, pays que j’aime profondément et où je me suis rendu de nombreuses fois. »

Propos recueillis par Christian Authier

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Philippe Hugon © Pierre Beteille / Culture 31


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