Le vendredi 7 novembre 2025 et le samedi 8 novembre 2025, Odyssud présente Môman – Pourquoi les méchants sont méchants ? à l’Aria Cornebarrieu, une pièce de Jean-Claude Grumberg portée par Hervé Pierre et Clotilde Mollet. Ce récit intimiste explore les liens mêlés de la tendresse, du questionnement et de l’absence dans une relation mère-fils.

Un texte qui creuse l’intime
La pièce se déroule dans un petit appartement, dans le huis clos d’un espace familial où chaque parole semble peser. L’enfant, curieux et souvent cruel dans ses questions, tourmente sa mère de doutes : « Pourquoi les méchants sont méchants ? ». Puis, au soir de la vie, les rôles s’inversent. Le texte de Grumberg fait dialoguer mémoire, blessure, amour et silence.
Hervé Pierre et Clotilde Mollet échangent les rôles; tantôt mère, tantôt fils; créant une relation fluide et vibrante. Leur interprétation est saluée pour sa justesse : les silences parlent autant que les mots, et la tendresse circule entre les répliques.
Une mise en scène magnifiée par le jeu
La scénographie, sobre, met en valeur l’essentiel : les visages, les intonations, les respirations. Sous la lumière de Nieves Salzmann, chaque geste, chaque inflexion est souligné. La mise en scène de Noémie Pierre joue sur les transitions subtiles entre le passé et le présent, faisant du temps un personnage lui-même.
Le décor minimaliste accentue l’univers intérieur du texte : pas de fioritures, mais un espace où les émotions peuvent résonner pleinement, où la parole devient vaisseau de mémoire et de douleur contenue.
Thèmes : tendresse, absence, questionnement
Môman aborde des thèmes universels : l’absence d’un père, la peur, la création d’un récit protecteur, le poids du silence. Grumberg n’élude rien de la difficulté d’être mère ni de la douleur d’un enfant privé. Et pourtant, il y injecte l’humour, une forme d’ironie douce, pour alléger la gravité.
Le spectacle questionne : que doit-on à nos mères ? Comment réconcilier le désir de vérité et la protection ? Il montre que l’amour peut être obscurci, dissimulé, égaré — mais jamais totalement éteint. Cet entrelacement de la complexité et de la simplicité est ce qui rend l’œuvre fragile et puissante à la fois.
Spectacle présenté à l’Aria
Odyssud
vendredi 07 et samedi 08 novembre 2025
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