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Rose Festival : voici pourquoi 2026 sera un grand cru

by Ines Desnot

Chaque été, le Rose Festival prend en maturité. L’édition 2025 a notamment marqué un cap, avec 115.000 mélomanes réunis au MEETT et le titre de meilleur festival français de l’année. Loin de se reposer sur ses lauriers, l’organisation laisse entrevoir un cru 2026 encore plus fédérateur, porté par une programmation XXL, des noms aguicheurs, et des allures de fête foraine. Culture 31 fait le point sur les premiers éléments de ce 5ème anniversaire, qui promet déjà d’être mémorable.

Rose Festival
© Inès Desnot

En 2022, le Rose Festival voyait le jour, sous l’impulsion de Bigflo et Oli. Les frangins les plus célèbres de la Cité des Violettes affichaient d’ores et déjà une ambition claire, à savoir créer un rendez-vous musical d’envergure dans leur ville, si chère à leurs yeux. Aujourd’hui, l’évènement est indissociable de l’été toulousain et bien installé dans le paysage évènementiel local (et même hexagonal). L’édition 2025 a d’ailleurs ancré sa renommée, entre une fréquentation record et un titre de meilleur festival français de l’année, arraché aux incontournables Vieilles Charrues en finale. Galvanisée par ces précédentes réussites, l’organisation prévoit de mettre la barre encore plus haute en 2026, pour le 5ème anniversaire du festival.

Des têtes d’affiche à l’effet « wow »

Les premières annonces, tombées il y a quelques jours, ont de quoi mettre le public en ébullition. Certaines choses ne changent pas, comme le lieu (le MEETT) et la temporalité (fin août), mais le cœur des mélomanes a d’ores et déjà pu s’emballer en découvrant la première salve d’informations sur le line-up. Le Rose Festival promet une programmation plus dense et plus ambitieuse, répartie sur quatre scènes. Au menu : des artistes français et internationaux incarnant aussi bien les sphères pop et rap qu’électro… Mais assez tourné autour du pot ! Parmi les premiers noms dévoilés, notre diva nationale Aya Nakamura, le boss des platines DJ Snake, ou encore le maître des dancefloors Kungs. Côté international, on retrouve la plus française des canadiennes Charlotte Cardin, mais aussi le rappeur américain Macklemore, dont les titres « Can’t Hold Us » et « Thrift Shop » sont des madeleines de Proust qui ont bercé l’adolescence de bien des festivaliers.

Iliona et Ino Casablanca : deux noms à ne surtout pas négliger

Sans aucun doute, cette première salve de noms est à la hauteur des attentes du public, et ce ne sont que les plus connus. La scène émergente sera encore à l’honneur à l’année, notamment représentée par Iliona et Ino Casablanca. Deux artistes à intégrer de toute urgence à vos playlists ! Déjà remarquée avec ses EP « Tristesse » et « Tête brûlée », Iliona a frappé fort avec son premier album, « What if I break up with u », dévoilé en mars dernier. Un écrin musical sur les blessures de la rupture, produit de A à Z par l’artiste, et surtout un bijou de bedroom pop sublimé par une écriture sensible. Après avoir ouvert sa tournée au Bikini en septembre 2025, la jeune femme se frottera à un public toulousain infiniment plus grand.

Pour Ino Casablanca, c’est carrément un grand écart ! Monté sur la scène du Metronum en novembre dernier, l’artiste franco-marocain viendra enflammer un public tout aussi bouillant. Son truc : un rap imprégné de ses racines, définitivement hybride, et indéniablement innovant. Il souffle un vent de fraîcheur sur la scène rap française, et ça fait du bien. D’abord remarqué sur les réseaux sociaux avec le morceau « Dima Rave », le rappeur a tout le potentiel pour s’inscrire durablement dans nos casques. En attendant la suite, son album « Extasia » est à consommer sans modération.

Pour en revenir au festival en lui-même, le Rose sera plus qu’un rendez-vous musical et métamorphosera le MEETT en fête foraine géante. Grande roue, attractions, néon, barbe à papa… De quoi distiller une ambiance régressive et créer une marée rose d’enthousiasme. Vivement l’été !

Inès Desnot



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