Adam Wingard, jeune quadra américain, déjà « coupable » d’un Godzilla vs Kong en 2021, nous revient avec un nouveau film du MonsterVerse. Godzilla et King Kong, les deux héros de cet univers, ont leurs fans, par millions dans le monde entier. A la clé : des effets spéciaux, de l’action, du suspense et une BO qui vous vrille les tympans.
Encore faut-il une vraie histoire à raconter et, si possible, « crédible ». Or, dans le présent opus, le scénario est totalement fumeux. Passons charitablement sur la séquence King Kong chez le dentiste… Où il est question d’une Terre Creuse, traduisez une Terre sous la surface que nous occupons depuis toujours.
C’est là que vit une tribu de singes sous la tutelle tyrannique d’un de leurs congénères : Skar King. C’est là aussi que vivent les rescapés d’une peuplade Iwis, genre peace and love, dont est issue la jeune Jia qu’a recueillie une scientifique. Pour des raisons obscures, Skar King veut envahir la Terre du dessus, la nôtre. Alors qu’il ressemble plutôt à un freluquet par rapport à Kong, ce dernier comprend assez vite qu’il ne sera pas assez fort pour le vaincre (?). C’est alors que Godzilla, qui piquait un bon roupillon délicieusement lové au cœur même du … Colisée romain, soulève une paupière !
Accessoirement, en se réveillant il bousille la moitié de la Ville Eternelle.
Nous n’en sommes pas à des dégâts collatéraux près. Les deux monstres traversent la planète afin de se rencontrer. Gigabaston en vue ? Mais non, c’est juste pour unir leurs forces et vaincre Skar King. Alors que tout semble perdu arrive Mothra, la reine des monstres, gigantesque papillon aux pouvoirs illimités. Et tout va s’arranger dans le meilleur des mondes. Au passage le film nous aura bien perdu en route.
Une réalisation brouillonne, des effets spéciaux d’un autre temps et un arc narratif en zig zag n’arrangent rien à l’histoire. Passons sous silence la poignée d’acteurs car à eux seuls ils nous démontrent hélas que l’Intelligence Artificielle au cinéma a de beaux jours devant elle…
Complètement absKong !
